Quel est le taux de plagiat acceptable pour la rédaction de mémoire ? 🎯

La rédaction académique à l’université obéit à un ensemble de règles sur le plan du fond et de la forme. Qu’il s’agisse d’un rapport de stage, d’un mémoire ou d’une thèse de doctorat, il est important de respecter toutes les instructions et d’éviter les interdits, parmi lesquels le plagiat. En effet, il y a un pourcentage de plagiat autorisé pour chaque document scolaire. Lorsque le taux va au-delà de ce qui a été fixé, c’est une entrave à l’éthique académique, c’est pourquoi il est primordial de savoir quel est le taux de plagiat acceptable pour votre mémoire.

Le plagiat est considéré comme une fraude à l’éthique universitaire. Il convient de dire qu’il existe plusieurs types de celui-ci et il est important de les connaître lorsqu’on veut faire un mémoire.

Le plagiat constitue une infraction au droit d’auteur. C’est une façon pure et simple de tricher, raison pour laquelle le plagiat est très souvent sanctionné de manière rude. En tant qu’étudiant, sachez que le fait de plagier peut avoir de lourdes conséquences, non seulement pour vos études, mais aussi pour votre carrière future.

Le but des documents universitaires et plus particulièrement des mémoires de fin d’études, c’est d’alimenter la recherche avec de nouvelles données pertinentes et originales. Les étudiants sont supposés avoir un bel esprit critique et une bonne capacité d’analyse pour mener des recherches dignes d’intérêt. Lorsque le plagiat est détecté, il peut avoir de grosses répercussions. Voici quelques exemples de sanctions :

• Sanctions disciplinaires : En fonction de la gravité et du niveau d’études, l’étudiant peut recevoir un avertissement, une note éliminatoire, une suspension, etc.
• Impossibilité de poursuivre ses études : Dans certains cas, les étudiants peuvent être blacklistés. Lorsque cela est fait, il devient difficile, voire impossible de poursuivre ses études, surtout sur le plan national.
• Sanctions pénales : Le non-respect du droit d’auteur peut conduire à de fortes amendes et même à une peine d’emprisonnement.

En réalité, il n’y a pas un taux universellement admis en termes de plagiat. Le taux d’acceptation de celui-ci varie d’une université à une autre, d’une faculté à une autre. Nous vous encourageons donc à faire le maximum d’efforts possibles pour éviter de faire du plagiat dans votre document.

En effet, plusieurs universités sont assez strictes sur le sujet, et ne tolèrent pas du tout les cas de plagiat. Si vous n’avez pas connaissance du taux de plagiat acceptable par votre université, faites de votre mieux pour rendre votre travail le plus original possible. C’est extrêmement important lorsqu’on sait que chaque année de nombreux étudiants sont privés de diplôme à cause de cette gangrène.

Etant donné que personne ne souhaite rater son mémoire, il est primordial de prendre les mesures nécessaires. Ceci étant dit, certaines universités rendent public le pourcentage de plagiat autorisé au sein de leur institution. C’est le cas de l’université Toulouse 1 Capitole qui admet un taux de plagiat compris entre 0 et 15%. On peut également parler de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne qui qui admet un taux de similarité de 12%.

De nos jours, il existe de nombreux logiciels qui aident à détecter le plagiat dans les textes. Ce sont des outils dont se servent les universités pour vérifier le taux de plagiat de n’importe quel document académique.

Comme nous avons pu le démontrer jusqu’ici, le plagiat est vraiment proscrit dans le cadre de la rédaction académique. C’est la raison pour laquelle les universités recherchent chaque jour des moyens qui leur permettent de vérifier l’originalité des travaux qui leur sont soumis.

C’est un moyen de protéger leur réputation, mais aussi de s’assurer que leurs diplômés sont des personnes compétentes qui n’ont pas besoin de tricher pour réussir.

Sachant que la plagiat peut être un acte involontaire, il est important de toujours utiliser un logiciel de détection anti-plagiat afin de s’assurer que tout est en ordre. L’utilisation du logiciel permet de se rendre compte du plagiat réalisé, afin d’effectuer les corrections nécessaires.

À la question de savoir comment vérifier le taux de plagiat, il faut dire qu’il existe plusieurs types de logiciels qui permettent de le détecter.

C’est un logiciel anti-plagiat français qui compare des textes universitaires avec une base de données très riche.

C’est un logiciel anti-plagiat allemand très utilisé par les universités et les entreprises.

Développé par les américains, Turnitin est connu pour son extrême rigueur et est l’un des outils de vérification du plagiat les plus populaires auprès des universités.

C’est une application de correction orthographique proposant aussi la détection anti-plagiat.

Détecteur de plagiat néerlandais en ligne axé principalement sur le volet académique.

Les logiciels de détection anti-plagiat analysent et comparent les textes avec une base de données assez riche. Les sources sont généralement très variées : livres, revues scientifiques, articles, etc.

Après avoir comparé votre texte à ceux contenus dans la base de données, le logiciel génère un rapport qui met en évidence les similarités observées. Dès lors, pour interpréter les résultats de plagiat, l’on se fie principalement au score de similarité.

Le score de similarité est un taux qui indique la proportion de texte qui correspond aux sources existantes. Plus ce score est élevé, plus le texte est considéré comme plagié. En fonction des exigences de votre université, il est donc hyper important de considérer ce taux après avoir soumis votre document au logiciel de détection anti-plagiat. Nous pouvons classer le score de similarité en 3 catégories.

Lorsque le score de similarité est compris entre 0 et 1%, il est considéré comme négligeable. En d’autres termes, le plagiat n’est pas avéré dans le texte soumis. Dans ce cas, vous pouvez soumettre votre document sans avoir à le modifier.

Après avoir soumis le texte au détecteur de plagiat, si le score de similarité est compris entre 1 et 5%, cela signifie que le document contient d’importantes portions considérées comme plagiées. Dans de tels cas, il est recommandé d’effectuer des modifications avant de soumettre le document à l’université. En général, les parties suspectées d’avoir été plagiées sont bien mises en évidence afin de faciliter la correction.

Lorsque le taux de similarité est compris entre 5 et 100%, cela signifie que le plagiat est avéré. À partir de ce moment, il est obligatoire de réécrire partiellement ou totalement le texte.

À l’ère du numérique, l’un des défis majeurs auquel est confronté l’université, c’est bien la lutte contre le plagiat. En effet, depuis quelques années, on note une ascension importante du taux de plagiat dans les travaux académiques. Face à cette situation, de nombreuses universités ont décidé de ne pas croiser les doigts, et de trouver une solution efficace face à ce problème d’envergure.

Et pour y parvenir, la solution la plus répandue est l’utilisation d’un logiciel anti-plagiat. Il convient de dire que toutes les universités n’ont pas le même niveau de rigueur sur le sujet. Ainsi, le taux de plagiat toléré varie d’une institution à une autre. Entre autres, les logiciels détectent si le document contient un texte mal cité ou paraphrasé. Plusieurs raisons justifient cet engagement à lutter contre le plagiat en milieu universitaire.

Comme vous le savez, le plagiat est une grave violation à l’éthique académique. Qu’il s’agisse d’un mémoire ou d’une thèse, lorsque le taux de plagiat est élevé, cela démontre que l’étudiant a des connaissances limitées ou insuffisantes pour l’obtention du diplôme.

Ainsi, dans le but de ne pas perdre sa notoriété et la qualité de ses diplômes, les universités ont recours à ces logiciels pour détecter les tricheurs.

Le plagiat ne consiste pas pas à copier simplement les idées ou le travail d’autrui. On parle de plagiat lorsque l’étudiant omet volontairement ou involontairement de citer l’auteur des textes copiés. L’utilisation des logiciels anti-plagiat par les universités vise donc à apprendre aux étudiants comment citer de manière conforme les sources utilisées dans le travail.

L’utilisation des logiciels anti-plagiat permet aux enseignants de vérifier les travaux des étudiants beaucoup plus vite. En effet, il est plus évident de vérifier un document de 400 ou 500 pages avec un logiciel. D’autre part, lorsque les enseignants vérifient le travail par la simple lecture, il peut arriver qu’ils ne parviennent pas véritablement à détecter si le texte contient du contenu plagié.

Étant donné que l’objectif de ces logiciels, c’est d’éviter le plagiat au maximum, le simple fait de savoir qu’ils existent et qu’ils sont utilisés par l’université peut suffire à dissuader les tricheurs.

En France, plusieurs universités utilisent un logiciel anti-plagiat :

• Université de Bordeaux 2 ;
• Université d’Angers ;
• Université de Picardie-Jule Verne ;
• IEP de Bordeaux ;
• IAE de Bordeaux ;
• Université de Bretagne occidentale ;
• Université de Bourgogne ;
• Université de Corse.

Si votre université utilise un logiciel anti-plagiat, nous vous recommandons de scanner au préalable votre document avec un logiciel anti-plagiat avant de le déposer à l’établissement. Cela vous permettra de faire les corrections qui s’imposent à temps.

De prime abord, il faut dire que très souvent les étudiants font du plagiat sans le savoir. Malheureusement qu’il s’agisse d’un plagiat volontaire ou non, les conséquences peuvent être préjudiciables. Voici 7 conseils pour éviter le plagiat au maximum :

1. Bien comprendre ce qu’est le plagiat : Pour éviter le plagiat, il faut avant tout bien comprendre ce qui est considéré comme plagiat. Assurez-vous donc de savoir ce qui est permis de faire et ce qui ne l’est pas.
2. Noter toutes les sources : Nous vous recommandons de toujours relever chaque source exploitée dans le cadre de votre travail. Notez le titre des livres, articles, leur auteur, date de publication, etc. Nous vous recommandons également de faire une bonne recherche sur Google Scholar afin de diversifier vos sources et vos idées.
3. Citer correctement les sources : Pour toute information que vous souhaitez fidèlement reproduire, prenez la peine de citer vos sources de manière conforme. Il est recommandé d’utiliser les normes APA.
4. Apprendre à développer ses idées : Vous devez apprendre à formuler vos pensées et à les développer. Le plagiat naît très souvent du manque d’inspiration.
5. Paraphraser de manière correcte : Lorsque vous faites de la paraphrase, nous vous recommandons d’utiliser vos propres mots sans toutefois dénaturer le sens des phrases originales.
6. Soumettre le document à un logiciel anti-plagiat : Vous pouvez scanner votre document vous-même via un logiciel anti-plagiat afin de vous assurer que tout va bien. Cette mesure permet de savoir quel est le taux de similarité avec les sources déjà existantes. Si le taux est élevé, vous n’avez qu’à faire des ajustements.
7. Demander de l’aide en cas de doute : N’hésitez jamais à vous renseigner auprès de vos enseignants ou des responsables de la faculté si vous avez des doutes, notamment sur le plan de la citation des sources, de la paraphrase, etc. Un autre moyen d’éviter le plagiat, c’est d’avoir recours au ghostwriting.