Partie empirique d’un mémoire : Comment le faire ? 📝

Vous êtes sur le point de commencer la rédaction de votre mémoire ? Vous devez garder à l’esprit que le respect de la structure est primordial. L’une des parties qui sera particulièrement scrutée par les membres du jury, c’est le cadre empirique de mémoire. Comment faire la partie empirique d’un mémoire ou d’une thèse ? Quelle est la méthodologie de rédaction de celle-ci ? Dans cet article, nous apporterons des éléments de réponse à ces questions.

Par opposition au cadre théorique qui présente la bibliographie académique d’un sujet donné, la partie empirique a pour socle les recherches de terrain. Il s’agit de la partie du mémoire ou de la thèse qui présente les travaux de terrain menés par l’étudiant. Contrairement au cadre théorique qui est abstrait, l’étude empirique est concrète et pratique.

Toutefois, il est important de noter qu’il existe un lien direct entre la partie théorique et empirique. En effet, à travers le cadre conceptuel, vous allez présenter les idées reçues autour d’un sujet ou d’une problématique de mémoire. Sur la base de celles-ci, vous ferez des hypothèses de recherche. Ces hypothèses ne pourront être confirmées ou infirmées qu’après une étude de terrain minutieusement menée.

La partie empirique du mémoire est une sorte de personnalisation du sujet. Dans le cadre de votre travail, vous allez traiter d’un sujet qui a sans doute déjà été abordé par des chercheurs avant vous. Cependant, à travers la recherche empirique, vous pourrez obtenir des résultats plus ou moins différents de ceux de vos prédécesseurs.

La partie pratique du mémoire prend en compte des études qualitatives, quantitatives et mixtes. Au moment de faire un mémoire, il faut garder à l’esprit que c’est la partie la plus volumineuse du document. Dans le cadre d’un projet de 100 pages, elle peut se faire sur 60 pages.

Aperçu de c’est quoi le cadre empirique d’un mémoire :

Vous l’aurez compris, rédiger une partie empirique conforme est impératif pour tout mémoire. Elle est en quelque sorte le nœud du travail de fin d’études, car c’est elle qui présente les travaux personnels du chercheur. Et pour cette raison, il est important de bien l’aborder. Nous allons vous proposer une méthodologie en 5 étapes :

Avant d’entamer vos études de terrain, vous devrez avant tout fixer des objectifs de recherche. En d’autres termes, vous devrez savoir ce que vous voulez réaliser à travers vos recherches. La définition des objectifs ne peut être pertinente qu’après avoir formulé une problématique claire et précise.

Dans certains cas, le thème de mémoire peut prêter à confusion. Cependant, en formulant la problématique, vous donnez une orientation claire à l’objet de votre étude. Une fois la problématique clairement énoncée, vous n’aurez plus qu’à fixer des objectifs de recherche bien définis.

En plus des objectifs, vous formulerez des hypothèses qui seront plus tard confirmées ou infirmées à la lumière de vos études de terrain.

Avant de procéder à la collecte effective des données sur le terrain, il est important de faire une bonne préparation en amont. La première chose à entreprendre ici sera de visiter le site sur lequel se fera l’étude. Cela vous permettra de faire une observation générale.

Par la suite, vous devrez élaborer un support qui vous servira de guide. Il peut s’agir d’un questionnaire par exemple. Vous pouvez également prévoir des stylos, blocs note, appareil photo, dictaphone, et tout autre accessoire qui pourra contribuer au bon déroulement de l’étude empirique.

Selon le type d’informations que vous voudrez recueillir, vous devrez prendre des dispositions qui vous permettront de les mesurer efficacement. Lorsqu’il s’agit de données quantitatives, l’utilisation d’un dictaphone et d’un appareil photo sont nécessaires. Vous pourrez à la fin des interviews faire une transcription des informations, afin de mieux les mesurer.

Les données quantitatives quant à elles sont mieux mesurées avec des blocs notes. À travers un tableau, par exemple, il vous sera facile bien classer les infos obtenues.

La dernière étape consistera à analyser toutes les données collectées sur le terrain. Assurez-vous de faire une analyse minutieuse et objective. Vous terminerez par une conclusion claire en disant si oui ou non les hypothèses de départ se confirment.

Pour vous permettre de bien visualiser tout ce qui a été plus haut, vous pouvez consulter notre schéma de la partie empirique d’un mémoire ci-dessous.

Il existe plusieurs approches de collecte de données lorsqu’on veut mener une étude empirique. Le choix d’une méthode ou d’une autre est déterminé par la nature des informations que l’on souhaite obtenir. Découvrez ici les principales méthodes couramment utilisées dans le cadre de la rédaction de la partie empirique.

On distingue 3 principaux types d’entretiens de recherche :

• l’entretien directif,
• l’entretien semi-directif,
• l’entretien non directif.

L’entretien directif permet de collecter des données à travers des questions courtes et fermées. Ici, le chercheur dirige les échanges à l’aide d’un questionnaire bien élaboré en amont. Cette méthode de collecte est à mi-chemin entre l’étude qualitative et l’étude quantitative.

L’entretien semi-directif par contre se fait sous la forme d’un échange entre le chercheur et l’enquêté. C’est une méthode de collecte de données qualitatives, et les questions posées sont assez ouvertes.

Enfin, l’entretien non directif est la forme la plus libre en termes d’entretien. Le chercheur donne simplement un thème à l’enquêté, et celui-ci s’exprime librement, en donnant son point de vue. Les arguments utilisés par la personne interrogée doivent pouvoir aider le chercheur à confirmer ou à infirmer ses hypothèses de départ.

De manière générale, l’entretien présente plusieurs avantages. Il permet d’obtenir des informations très précises auprès d’un professionnel. Par ailleurs, il donne la possibilité de récolter des informations supplémentaires lors des échanges avec l’enquêté. Enfin, l’entretien permet d’avoir une vue plus large sur un sujet donné.

C’est une approche très efficace dans le cadre d’une étude empirique-qualitative. Qu’elle soit participante ou pas, l’observation fournit des informations cruciales, nécessaires au bon développement du sujet d’étude.

L’observation est une méthode hyper avantageuse, car elle permet de recueillir soi-même des informations utiles. En outre, celle qui offre une grande liberté au chercheur qui peut récolter des données sans se faire remarquer. D’autre part, c’est une méthode qui permet de gagner en temps, et peut être utilisée dans le cadre d’une étude comparative.

Cette technique favorise également l’obtention d’informations qualitatives. Ici, le chercheur réunit un groupe de personnes qui échangent autour d’une thématique précise. Chacun est libre d’exprimer son opinion tel qu’il l’entend. Il revient au chercheur de relever les informations pertinentes qui se dégagent de ces discussions.

L’avantage du focus group, c’est qu’il permet d’obtenir des informations qualitatives dans un temps assez réduit. De plus, le chercheur a la possibilité de voir les points qui divisent, et ceux sur lesquels il y a un consensus. Enfin, il donne le feu vert à la révision du sujet étudié.

Cette méthode de collecte est mixte et permet de collecter des données quantitatives et qualitatives. En plus de l’observation, le chercheur fait des enquêtes auprès d’un échantillon de personnes. Les informations collectées donnent l’occasion alors de confirmer ou non les hypothèses.

Cette approche permet de recueillir des informations exploitables à partir d’un échantillon représentatif. De plus, elle contribue à obtenir des informations assez précises. L’enquête de terrain permet également de s’insérer dans l’environnement de la personne enquêtée, ce qui aide à mieux comprendre ses réalités.

C’est une méthode utilisée pratiquement dans tous les types de mémoire.

Cette méthode de collecte donne matière à recueillir principalement des données quantitatives. Le sondage se fait à travers un échantillon représentatif, et permet de recevoir l’avis général des personnes autour d’un sujet.

Il permet d’obtenir des données exploitables dans un délai réduit. Contrairement aux autres approches, elle peut se faire même à travers des canaux digitaux. Les informations obtenues sont utiles pour confirmer ou non les hypothèses de départ.

Le sondage peut être utilisé dans le cadre d’un projet de développement, afin de voir à quel point ledit projet est accepté par la population bénéficiaire.

Tout comme le sondage, le questionnaire laisse place à acquérir des données quantitatives. La principale différence, c’est que le dernier contient plusieurs questions, contrairement au sondage qui n’a qu’une seule question principale.

À partir du questionnaire, il est facile de recevoir l’avis général des personnes sur un sujet donné. Cette stratégie empirique permet de faire un état des lieux factuel et exact. Elle donne la possibilité enfin de formuler des solutions adaptées sur la base des informations recueillies.

Vous trouverez ci-dessous un exemple qui montre en détail comment mener une étude empirique dans le cadre d’un mémoire. Téléchargez-le gratuitement !

Avant et pendant la rédaction du cadre empirique de votre mémoire, vous devrez faire attention à quelques détails.

Comme vous le savez déjà, il existe plusieurs types de méthodes de collecte de données. Son choix dépend principalement du type d’informations que l’on souhaite collecter : qualitatif, quantitatif ou mixte.

Après avoir défini le type de données approprié à votre étude, vous devrez choisir la bonne méthode de collecte en fonction de vos ressources. Ne choisissez surtout aucune approche par conformisme. Au besoin, prenez conseil auprès de votre directeur de mémoire afin de savoir quelle méthode de collecte serait appropriée à votre partie empirique.

Collecter des données, c’est bien, mais les analyser correctement, c’est encore mieux. Il ne sert à rien de collecter des infos qui seront plus tard mal exploitées. Selon les disciplines, il existe de nombreux logiciels qui facilitent le traitement et l’analyse d’informations. Analysez-les donc de manière objective et dégagez les conclusions qui s’imposent.

À la fin des analyses, il ne vous restera plus qu’à présenter les résultats de manière cohérente. Pour cela, nous vous recommandons d’utiliser des tableaux et graphiques pour présenter de manière complète les données collectées et les analyses effectuées. Soyez le plus clair possible, et ne laissez planer le doute sur aucun aspect.

Il existe de nombreux canaux à travers lesquels vous pourrez bénéficier d’une assistance au moment de rédiger un cadre empirique de mémoire. Entre autres, il existe des articles sur Internet qui traitent du sujet, des vidéos Youtube, etc.

Sur le plan académique, il existe des articles et livres universitaires écrits par d’éminents professeurs. Vous pourrez vous en inspirer dans le cadre de votre mémoire. De plus, votre directeur de mémoire est une personne ressource qui pourra vous offrir l’accompagnement nécessaire pour respecter les consignes universitaires.

Toutefois, vous pouvez aussi vous faire assister par les experts de Memoredaction. Nous sommes une agence de rédaction de mémoire en ligne avec plusieurs années d’expérience en termes de rédaction académique. Nous avons à notre disposition une équipe pluridisciplinaire, avec des professeurs d’université de différentes filières.

En nous confiant la rédaction partielle ou complète de votre mémoire, nous nous assurerons de vous offrir un service de très bonne qualité. De plus, vous resterez dans l’anonymat total, car aucune de vos informations personnelles ne sera divulguée.