Si vous pensez qu’un mémoire doit uniquement être consulté par des professionnels, détrompez-vous. C’est un travail académique, à destination des professionnels, mais aussi des débutants ou simplement des personnes qui aimeraient découvrir certains aspects de votre domaine d’étude. Alors, un glossaire se doit d’être le plus compréhensible possible. Vous trouverez ici toutes les informations importantes sur la manière de rédiger correctement le glossaire de mémoire.
Glossaire de mémoire : définition, importance, utilisation
Avant de vous expliquer comment construire cette section, voici toutes les informations à savoir à ce sujet.
Que signifie le glossaire de mémoire ?
La définition de l’expression « glossaire » a connu une évolution significative à travers les époques. Ce terme vient du mot latin glossarium, qui voulait dire « langue ».
Les glossaires du 15e siècle étaient utilisés pour élucider les mots provenant de la bible ou d’auteurs antiques. Ce n’est qu’au 21e siècle que ce mot est tel que nous le comprenons de nos jours : un recueil visant à expliquer les mots dans un domaine.
Mais qu’est ce qu’un glossaire dans un mémoire ? Celui-ci y représente une ou plusieurs pages dans lesquelles sont expliqués les termes techniques spécifiques à un domaine d’étude.
Quelle est l’importance du glossaire ?
Parfois, votre mémoire peut disposer de plusieurs termes techniques. Dans ce cas, vous devez les expliquer afin que la compréhension de votre document soit aisée pour les lecteurs profanes. Contrairement à un expert, le lecteur profane n’a aucune compréhension de votre domaine. Pour éviter que cette personne, qui ne comprend absolument rien, ne suive le cours de votre raisonnement, il est préférable de lui proposer un glossaire. Cette page fera office d’une sorte de dictionnaire propre à votre projet. Raison pour laquelle tous les termes y sont classés par ordre alphabétique.
Où place-t-on le glossaire dans un mémoire ?
Vous vous demandez peut-être si on place le glossaire avant ou après le sommaire ? Cette question est tout à fait légitime, car il en va de la bonne présentation de votre mémoire.
Cette partie se situe généralement après le sommaire. Aussi, vous pouvez le placer après les abréviations ou juste après les images et les tableaux. De cette façon, les lecteurs pourront rapidement consulter la liste des mots complexes afin d’avoir une compréhension intégrale du document.
À quel moment faire usage d’un glossaire ?
Inclure un glossaire dans votre mémoire dépend de plusieurs paramètres. Il va sans dire que dans certains travaux, cette partie n’apparaît pas. Ceci peut être dû aux recommandations imposées par une filière, un directeur de mémoire ou encore un établissement scolaire. Cependant, si votre projet dispose de nombreux termes techniques, il vaut mieux penser à rédiger cette section.
Principales fonctions
La fonction majeure du glossaire est d’aider à la compréhension rapide dudit document. De fait, il est d’une importance capitale, d’autant plus que vous rédigez un mémoire dans l’optique de faciliter sa compréhension par un large public.
Comme nous le disions précédemment, cette partie doit être inclus dans le travail si la consigne de départ l’exige. En réalité, si vous rédigez un mémoire qui ne regorge pas un large assortiment de termes clés ou techniques, vous pouvez vous en passer.
Dans ce cas, l’utilisation d’un dictionnaire peut aider à définir les expressions difficiles à comprendre. Pour une expérience de lecture encore plus facile, vous pouvez définir les termes complexes en dessous des pages où ils se trouvent.
Lexique et glossaire : quelle différence ?
Le glossaire et le lexique sont des expressions qui désignent le fait d’expliquer des mots. Cependant, ces deux termes diffèrent quelque peu. Le premier présente une liste de mots alphabétiquement rangés suivie d’une brève signification. Les mots dans ce contexte sont propres à une thématique bien définie. Cette liste est souvent sollicitée dans le cadre des documents universitaires comme des mémoires, articles, rapports de stage, etc.
Le second quant à lui est utilisé pour désigner le vocabulaire ou les mots qu’un ou plusieurs auteurs d’ouvrages ont utilisé dans un document. Le lexique représente un mot ou un groupe de mots propre à un dialecte par exemple ou le langage d’un groupe donné. C’est ainsi qu’on parlera par exemple du lexique des termes médicaux.
Glossaire et liste d’abréviations
Comme cela a été dit plus haut, le glossaire contient une liste de mots-clés avec leur explication. Les termes qui y sont définis se rapportent à un sujet spécifique.
La liste d’abréviations, en revanche, constitue un ensemble de mots listés par ordre alphabétique. C’est grâce à la table d’abréviations que le lecteur pourra cerner le sens des principales expressions abrégées dans le mémoire.
Est-il nécessaire de rédiger un glossaire dans un rapport de stage ?
Si vous êtes attentif depuis le début de cet article, vous n’aurez plus à poser ce type de question. Il est évident que le glossaire dans un rapport de stage peut être d’une importance fondamentale. Mais, vous devez savoir que le fait de l’inclure ou non dépend essentiellement des directives de votre établissement. De plus, un glossaire sera utile si vous utilisez dans votre rapport de stage un langage complexe ou des mots clés propres à votre jargon.
Vous l’aurez compris, cette section dans un rapport de stage pour fonction d’expliquer. En d’autres termes, il joue le rôle de dictionnaire ou de référence, s’adressant essentiellement à ses principaux lecteurs. Si celui-ci aide à identifier et comprendre les mots techniques par exemple, il permet aussi une expérience de lecture sans contrainte. Le but étant de permettre aux lecteurs de mieux comprendre l’ouvrage.
Exemple de glossaire : ce qu’il faut inclure
Avant de vous donner des exemples typiques, il vaut mieux vous édifier sur les mots qui entrent dans un glossaire ou les mots qui ne doivent pas s’y retrouver.
Les mots à inclure | Les mots à ne pas inclure ! |
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Les mots : de toute évidence, un glossaire sera constitué d’un mot. Ces mots peuvent être au pluriel, conjugués et avec ou sans accord. Exemple : devis, franchise, personae… | Les phrases complexes : il n’est pas autorisé de placer des phrases longues et complexes dans un glossaire. |
Les groupes de mots : un glossaire peut aussi intégrer des ensembles de mots, pouvant faire office de slogans. Ces groupes n’ont généralement pas de variantes. Exemple : Everywhere you Go | Les énumérations : vous ne devez pas placer des listes de mots ou des énumérations au sein de cette partie de votre mémoire. Exemple : table, armoise, chaise de bureau, chat, chien, etc. |
Des mots identiques avec des traductions différentes. Exemple : winner = gagnant, e-shop = commerce électronique etc. |
Comment élaborer un glossaire pour votre mémoire ?
Si vous vous demandez comment faire un glossaire, il est nécessaire de poursuivre la lecture de cet article. Créer cette liste n’a rien de bien difficile, il suffit simplement de mettre en pratique quelques conseils utiles. Il existe deux méthodes pour y arriver : la création automatique et la création manuelle.
Créer un glossaire de mémoire manuellement
C’est la technique la plus simple qui existe. Pour cela, vous devez procéder à la création d’un tableau disposant de deux entrées. Dans la première colonne, énumérez les expressions techniques que le lecteur n’est pas supposé comprendre. Dans la seconde colonne, vous devez donner les explications des mots énumérés dans la première colonne. Le mot et son sens devront naturellement figurer sur la même ligne. Pour que tout cela soit présentable, vous pouvez insérer votre tableau depuis Word ou simplement utiliser le tableur Excel.
Créer un glossaire automatiquement
Cette méthode n’est pas aussi courante que l’option manuelle, car se voulant très difficile à mettre en pratique. En plus du fait qu’elle soit complexe à implémenter, la création automatique n’est nécessaire que lorsque le mémoire devra se lire sur écran. Il est essentiel de souligner qu’avec un glossaire automatique, vous pouvez trouver la signification d’un mot en posant le curseur sur celui-ci pendant la lecture. C’est donc une option intéressante lorsqu’il s’agit des supports numériques. Pour réussir, vous pouvez utiliser Word. Une fois ce logiciel ouvert, allez sur l’option « Index » qui vous permettra de générer votre glossaire.
Si ces explications susmentionnées ne sont pas suffisantes pour vous faire comprendre comment pourrait se présenter un glossaire, nous vous invitons à consulter l’exemple Word ci-dessous.
Exemple de glossaire Word
Astuces précieuses
En définitive, il ressort de cet article que le glossaire est une partie essentielle dans un mémoire. Si votre votre document regorge d’un panel de termes techniques, il serait intéressant de prévoir cette section. Cela permettra à un lectorat profane de comprendre tout ce qui est dans votre mémoire. Pour rappel, il est important de noter que cette partie se place avant le sommaire ou après la page dédiée aux abréviations. Toujours est-il qu’il est essentiel de mettre en place les bonnes astuces :
FAQ
Comment définit-on un glossaire ?
Le mémoire est généralement rédigé à l’attention d’un public assez large. Il se destine non seulement aux professionnels de votre domaine, mais aussi aux lecteurs néophytes. C’est pourquoi tous les termes complexes et techniques se rapportant au domaine doivent être expliqués. Le glossaire permet donc de répertorier les mots et expressions difficiles à comprendre ainsi que leur explication.
Où doit-on trouver le glossaire dans votre mémoire ?
Trouver des glossaires parmi les dernières pages du mémoire est très courant. Mais cela constitue une grave erreur. Il est vivement conseillé de placer cette partie en début de document. Ainsi, vous pouvez la positionner après le sommaire ou encore entre la liste des abréviations et des figures. Quoi qu’il en soit, on devrait la retrouver avant l’introduction de votre mémoire.
Faut-il numéroter un glossaire ?
Le glossaire est une page à part entière au même ordre que les autres parties. Ceci étant, il devra être numéroté. Les seules pages qui ne doivent faire l’objet d’aucune numérotation sont la page de couverture et de garde. Notez également que la numérotation doit se faire conformément aux exigences de votre établissement : en chiffres romains avant l’introduction et en chiffres arabes dès l’introduction.
Faut-il inclure des abréviations dans un glossaire ?
Dans un mémoire, il existe une page complètement dédiée aux abréviations. Raison pour laquelle vous ne devez pas donner le sigle des abréviations dans le glossaire de mémoire. Il vaudra mieux réaliser une liste d’abréviations si vous en avez plusieurs dans votre document. Et si ce dernier n’en contient pas assez, expliquez-les directement dans votre contenu.
